Le rideau tombe sur l’édition 2022 de Vôtre Spazi Contemporanei in Carrara, l’espace d’exposition que Nicola Ricci ouvre au public depuis quelques années dans les salles du XVIIIe siècle du Palazzo Del Medico, sur la Piazza Alberica, au cœur de la ville. Il le fait avec deux expositions qui couronnent une nouvelle année de succès pour l’association Carrara: l’exposition personnelle Il battito d’ali della farfalla de Giuseppe Linardi (Buenos Aires, 1971) et une petite exposition anthologique consacrée à Mimmo Paladino (Paduli, 1948), qui entend rendre hommage au maître de la Transavanguardia: Omaggio a Mimmo Paladino. Œuvres de collections privées est en fait le titre de l’exposition organisée par Nicola Ricci dans les salles historiques du piano nobile du Palazzo Del Medico (l’exposition personnelle de Linardi se tient dans la salle contemporaine).
Linardi, artiste toscan né en Argentine (avec une participation à la Biennale de Venise 2015, au Pavillon national de la Grenade), a commencé comme peintre hyperréaliste et est ensuite arrivé à la technique de la "décodification", par laquelle l’artiste décompose et transfigure les images de la réalité, en arrivant à des peintures qui se situent quelque part entre l’abstrait et le figuratif, chez Vôtre on peut admirer de nouvelles productions: sont des images “décodées” de villes (un canal à Venise, une rue à Rome) ainsi que d’animaux. Parmi les nombreuses œuvres exposées, deux se distinguent particulièrement: l’une est celle qui donne son titre à l’exposition, un vol léger de papillons qui révèle l’attitude typique de Linardi, celle d’un investigateur attentif des phénomènes de la réalité, d’un observateur passionné de la nature sous toutes ses formes, d’un peintre capable de développer une technique analytique qui le rend immédiatement reconnaissable. L’autre est la plus grande des toiles exposées au Palazzo Del Medico: Il guado (Le gué), un tableau de trois mètres sur six, l’histoire d’un troupeau de zèbres engagé dans la traversée d’une rivière qui, dans les intentions de l’artiste, devient une allégorie de la tragédie des migrants.
On passe ensuite aux salles historiques pour l’exposition sur Mimmo Paladino, où Ricci a rassemblé une importante sélection d’œuvres réalisées de 2000 à nos jours, afin de porter à Carrare le langage essentiel de l’artiste campanien, ses œuvres qui ont permis à Paladino de se distinguer parmi les artistes de la transavantgarde par une simplicité pleine d’ascendance primitiviste et expressionniste, avec laquelle l’artiste entend également réinterpréter la peinture traditionnelle. Et c’est dans ce sens qu’il faut lire l’œuvre qui accueille les visiteurs, Solo fiori (Seulement des fleurs ) de 2014, une technique mixte sur carton de 103 par 72 centimètres (un format très pratiqué par Paladino, à tel point qu’une exposition spéciale lui a été consacrée en 2014).Une exposition spéciale lui a été consacrée en 2014) qui non seulement poursuit le thème de la nature qui constitue une sorte de leitmotiv des deux expositions, mais tisse également une sorte de dialogue à distance avec l’exposition The Flower Theme en cours en ce moment même, à la Galleria Mazzoli de Modène, où Paladino est revenu exposer avec son propre solo show après huit ans. Les fleurs de Paladino, écrit Lorenzo Madaro dans le catalogue de l’exposition chez Mazzoli, ont une forme “totémique, archaïque”, qui “appartient à un lexique visuel qui, dans la recherche du maître, fait partie d’un ensemble hermétique mais en même temps très important”. et donnent naissance à des toiles qui deviennent “des sections individuelles d’un discours plus large et plus ouvert, des éléments d’un grand jardin, un thème qui appartient depuis longtemps à Paladino”.
Nous passons ensuite à une petite mais exquise sélection de la série des Pitture armate, des toiles de format réduit, enfermées dans des cadres en fer souvent allongés, dans lesquelles l’artiste représente des paysages ou des natures mortes (c’est le cas des deux “peintures armées” exposées chez Vôtre) et qu’il a présentées pour la première fois en 2006 à l’exposition de l’Académie des Beaux-Arts de Paris. pour la première fois en 2006 à la Galleria Stein de Milan, composant une grande installation de 34 tableaux disposés presque au hasard (rappelant ainsi les séquences du film surréaliste Quijote que Paladino a présenté à la Biennale de Venise la même année), mais qui vivent aussi une vie autonome parce que ce sont des tableaux capables de présenter, chacun à part entière, toutes les qualités de l’art de Paladino. Il s’agit en particulier d’œuvres qui se situent entre le tableau et le ready-made, puisque les cadres singuliers sont composés de matériaux de rebut, sur lesquels l’artiste intervient cependant (contrairement à Duchamp) pour affirmer la qualité de l’art et l’importance du travail manuel de l’artiste.
L’exposition s’achève sur une sélection des célèbres têtes de Paladino qui reviennent dans un certain nombre d’œuvres de moyen et grand format en 2014 (les 102 habituels pour 73) que le visiteur retrouvera dans les deux dernières salles de l’exposition. Des images qui semblent émerger d’un temps lointain, des images d’un goût archaïque qui, comme l’écrit le critique Enzo Di Martino (qui a dirigé le catalogue raisonné de l’œuvre graphique de Paladino), “ sont reconnaissables comme une métaphore qui a à voir avec les vicissitudes de l’homme contemporain ”.
Vôtre accueille ainsi 2022 expositions de haut niveau et s’affirme comme le seul espace de Carrare capable d’offrir une programmation continue d’art contemporain de haut niveau, avec des noms de premier plan sur la scène nationale et au-delà (rien que cette année, l’exposition sur l’art contemporain japonais The Red Dot, l’exposition sur lel’exposition sur l’art contemporain japonais The Red Dot, l’exposition collective Summer Lights qui a proposé un important noyau de peinture italienne contemporaine aux côtés d’une sélection originale de sculptures en marbre, l’hommage à Novello Finotti et l’exposition personnelle de Philippe Delenseigne) et aussi un palimpseste d’expositions, Posizionamenti, réservé aux jeunes artistes ou à ceux qui débutent dans les espaces de la Project Room: jusqu’au 9 janvier, il est possible de voir la dernière exposition du programme 2022, la première exposition de Joey Fagagenti.Jusqu’au 9 janvier, il est possible de voir la dernière exposition du programme 2022, la première exposition de Joey Faggio, tandis que les derniers mois ont vu des artistes intéressants comme les très jeunes artistes chinois Yun Mei et Yilixiati Dilixiati, ainsi que les Italiens Marta Sesana, Enrico Turillazzi, Fabio Sciortino et Chiara Lera, tous soigneusement choisis pour présenter au public carrarais une proposition entre la peinture, la sculpture et la photographie qui s’est distinguée par sa qualité. Une réalité qui n’a que peu d’égaux en Toscane et qui suscite déjà de grandes attentes de la part du public pour l’année prochaine.
Avertissement : la traduction en français de l'article original italien a été réalisée à l'aide d'outils automatiques. Nous nous engageons à réviser tous les articles, mais nous ne garantissons pas l'absence totale d'inexactitudes dans la traduction dues au programme. Vous pouvez trouver l'original en cliquant sur le bouton ITA. Si vous trouvez une erreur,veuillez nous contacter.