Dans le cadre du projet Quirinale Contemporaneo 2020, lancé en 2019 dans le but d’“intégrer l’art contemporain et le design dans le contexte plus traditionnel des locaux présidentiels”, soixante et onze nouvelles œuvres sont venues s’ajouter aux acquisitions de l’année dernière. Il s’agit de trente-huit œuvres d’art données gracieusement par les artistes ou les fondations qui les représentent et de trente-trois objets de design donnés par les entreprises qui les produisent. Parmi les artistes, citons Bertozzi & Casoni, Alberto Burri, Piero Manzoni, Michelangelo Pistoletto, Emilio Vedova, Emilio Isgrò, Mario Ceroli, Gillo Dorfles, Franca Ghitti et bien d’autres.
Dans sa préface, le président de la République, Sergio Mattarella, déclare : “Je suis convaincu que, en gardant à l’esprit nos racines et notamment le génie artistique italien, admiré dans le monde entier, nous pourrons contribuer, tous ensemble, à donner davantage d’élan et de solidité à l’avenir du pays”.
Les œuvres comprennent des peintures, des sculptures, des installations et des œuvres d’art environnemental, et une salle a été réservée à chaque artiste. Entre autres, Ceroli a contextualisé sa sculpture équestre en construisant un grand tapis de galets et de briques, Pistoletto a conçu un Troisième Paradis fait d’essences de plantes indigènes. Emilio Isgrò a créé une œuvre fortement symbolique qui amène à réfléchir sur l’histoire et l’actualité : l’effacement des lois raciales. Son nouvel “effacement” s’intitule He Who I Am (2020) et a été placé dans la Sala degli Ambasciatori.
L’idée de ce thème, dit Isgrò lui-même, est venue spontanément. “À l’époque, un air sombre et pesant s’était abattu sur le pays. Les poisons de l’Europe irrationnelle recommençaient à circuler. De nouveaux signes d’antisémitisme réapparaissaient. Même Liliana Segre, que le président de la République avait nommée sénatrice à vie parce qu’en défendant les Juifs, elle défendait la dignité des Italiens qui n’étaient pas infectés par le racisme, en était affectée. Cela m’a aussi influencé que dans mon pays, la Sicile, les juifs ont peut-être eu le meilleur sort : toujours accueillis et sans avoir besoin de se camoufler”.
Un effacement à valeur pédagogique: rappeler le caractère tragique de la dictature et de la Shoah.
Dans l’image, Emilio Isgrò, Colui che sono (2020).
L'Isgrò annule les lois raciales : une œuvre à valeur pédagogique |
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