Le mystère de Stonehenge enfin révélé ? Voici ce que dit l'étude la plus récente


De nouvelles recherches sur l'origine des pierres de Stonehenge suggèrent que le cercle de pierres le plus célèbre du monde avait peut-être une intention politique et religieuse unificatrice parmi les peuples néolithiques britanniques.

Il y a du nouveau concernant Stonehenge, l’un des monuments les plus célèbres de l’Antiquité : de récentes découvertes archéologiques ont permis de mieux comprendre la raison d’être du célèbre cercle de pierres situé dans la plaine de Salisbury, en Angleterre. En effet, une étude menée par l’University College London (UCL) et l’université d’Aberystwyth propose que le site ait pu être conçu comme un symbole d’unité pour le peuple de l’ancienne Grande-Bretagne, ainsi que comme un site religieux.

La recherche, publiée dans la revue Archaeology International, s’est concentrée sur la pierre del’autel, une pierre massive de six tonnes située au centre du monument. Les analyses géologiques indiquent qu’elle provient du nord-est de l’Écosse, à des centaines de kilomètres de Stonehenge. Cette découverte s’ajoute aux preuves antérieures sur l’origine des autres pierres, suggérant qu’elles proviennent toutes de lieux éloignés, ce qui rend le site unique par rapport aux autres cercles de pierres en Grande-Bretagne.



Stonehenge. Photo : Unsplash/Priyank V
Stonehenge. Photo : Unsplash/Priyank V

Des pierres provenant de tous les coins de l’île

Stonehenge est composé de deux principaux types de pierres : les pierres bleues, provenant de l’ouest du Pays de Galles, et les pierres sarsen, extraites plus près du site. L’identification de l’origine écossaise de la pierre de l’autel représente une étape supplémentaire dans la compréhension du processus complexe de construction du monument, renforçant l’idée que le site était un projet ambitieux impliquant l’ensemble de la Grande-Bretagne. En effet, cette diversité de provenance fait de Stonehenge un site unique parmi les plus de 900 cercles de pierres découverts en Grande-Bretagne.

Selon le professeur Mike Parker Pearson, de l’Institut d’archéologie de l’UCL, Stonehenge pourrait avoir eu une double fonction : politique et religieuse. “Le fait que toutes ses pierres proviennent de régions éloignées suggère que le cercle de pierres a pu avoir un but politique aussi bien que religieux, un symbole d’unification pour les peuples de Grande-Bretagne”, explique Parker Pearson. Le monument aurait représenté un point de rencontre pour célébrer les liens communs, tant avec les ancêtres qu’avec le cosmos.

“Nous savons depuis longtemps, ajoute Parker Pearson, que des gens venaient de différentes régions de Grande-Bretagne avec leurs porcs et leur bétail pour festoyer à Durrington Walls, et que près de la moitié des personnes enterrées à Stonehenge avaient vécu ailleurs que dans la plaine de Salisbury. Les similitudes en matière d’architecture et de culture matérielle entre la région de Stonehenge et le nord de l’Écosse prennent désormais tout leur sens. Cela nous a aidés à résoudre l’énigme de savoir pourquoi ces lieux éloignés avaient plus en commun que ce que nous aurions pu penser dans le passé”.

Stonehenge. Photo : K. Mitch Hodge
Stonehenge. Photo : K. Mitch Hodge

Une entreprise collective sans précédent

La construction de Stonehenge aurait donc été une entreprise extraordinaire, si l’on considère qu’à l’époque, la roue n’était pas encore utilisée en Grande-Bretagne, bien qu’elle ait été inventée. Le transport des pierres, dont certaines pesaient des dizaines de tonnes, a nécessité la collaboration de centaines, voire de milliers de personnes. Cet effort collectif a pu favoriser les liens entre les différentes communautés, consolidant ainsi une identité commune entre des peuples séparés par des centaines de kilomètres.

Stonehenge a également une orientation astronomique précise, ses pierres étant alignées aux solstices d’hiver et d’été. Le soleil couchant au solstice d’hiver s’aligne parfaitement avec la pierre de l’autel, ce qui suggère une utilisation cérémonielle du site. Cela renforce l’idée que Stonehenge n’était pas seulement un symbole politique, mais aussi un site d’importance religieuse et astronomique.

Stonehenge. Photo : Inja Pavlic
Stonehenge. Photo : Inja Pavlic

Un symbole d’unification ?

L’idée que Stonehenge était un symbole d’unification offre une nouvelle perspective sur la signification du monument. Outre sa fonction religieuse et astronomique, le site représentait un point de rencontre pour les peuples de l’ancienne Grande-Bretagne, favorisant un sentiment de cohésion sociale et d’identité commune. Ces découvertes ne jettent pas seulement une nouvelle lumière sur le passé, mais suggèrent peut-être que le désir de s’unir et de célébrer ce qui nous unit est un aspect intrinsèque de l’humanité, et ce depuis les temps les plus reculés.

Il y a une autre circonstance à prendre en considération. Stonehenge a été construit en deux phases : la seconde correspond à une période de contacts croissants entre la population britannique et les arrivants d’Europe, principalement de ce qui est aujourd’hui les Pays-Bas et l’Allemagne. Les chercheurs suggèrent que cette période de contact a pu stimuler cette deuxième phase de reconstruction et que le monument a pu être une réaction à ces nouveaux arrivants. Les nouveaux arrivants ont apporté avec eux leur connaissance du travail des métaux et de la roue et, au cours des quatre cents années suivantes, leurs descendants ont progressivement remplacé la population britannique indigène et les personnes d’ascendance européenne sont devenues la population dominante dans toute l’île.

“Il est très gratifiant”, conclut le co-auteur de l’étude, le professeur Richard Bevins de l’université d’Aberystwyth, “que nos recherches géologiques puissent contribuer à la recherche archéologique et à l’histoire qui se développent, car nos connaissances n’ont fait que s’améliorer de manière significative au cours des dernières années. Nos recherches s’apparentent à de la criminalistique. Nous sommes une petite équipe de spécialistes des sciences de la terre, chacun apportant son propre domaine d’expertise ; c’est cette combinaison de compétences qui nous a permis d’identifier les sources des pierres bleues et maintenant de la pierre de l’autel”.

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