Tomaso Montanari parviendra-t-il à devenir le deuxième historien de l’art, après Vittorio Sgarbi, à remporter le prix Bancarella, l’un des plus prestigieux prix littéraires italiens, qui en est à sa 69e édition ? Pour l’instant, son livre Arte è liberazione (Edizioni Gruppo Abele), écrit avec le prêtre florentin Don Andrea Bigalli, se trouve dans la sestina des finalistes, tous lauréats du “Premio Selezione Bancarella 2021” : La cena degli dèi de Marino Bartoletti (Gallucci), La ballata della città eterna (Rizzoli) de Luca Di Fulvio, Io sono la strega de Marina Marazza (Solferino), Non salvarmi de Livia Sambrotta (Sem) et Per il mio bene d’Ema Stokholma (Harper Collins) sont en lice pour la victoire finale, qui sera décernée, comme le veut la tradition, à Pontremoli (dimanche 18 juillet).
Le lauréat recevra une sculpture de Saint Jean de Dieu, réalisée par l’artiste Umberto Piombino, représentant le saint patron des libraires: Pontremoli est une ville qui a une tradition séculaire de librairie, et le nom du prix fait référence aux étals des libraires de Lunigiana qui partaient de Mulazzo, Pontremoli et des environs pour aller vendre leurs livres. Le premier lauréat de l’histoire du prix (1953) est l’un des chefs-d’œuvre les plus connus de la littérature du XXe siècle, Le vieil homme et la mer d’Ernest Hemingway. Jusqu’à présent, le seul historien de l’art à avoir remporté le Bancarella est, comme prévu, Vittorio Sgarbi, lauréat en 1990 avec Davanti all’immagine (Rizzoli). Sgarbi a également été président du jury du prix en 2000.
Davanti all’immagine de Sgarbi a été le dernier livre d’art à entrer dans la liste des finalistes. 31 ans se sont donc écoulés, mais un autre livre d’art destiné au grand public est prêt à tenter de remporter le prix. Art is Liberation raconte vingt œuvres d’art à travers vingt-cinq siècles d’histoire dans le but de “raconter l’histoire des sociétés, des peuples et leur chemin de libération et de conscience”. “L’étude de l’art et la visite de ses expressions servent à devenir des citoyens”, lit-on dans le synopsis du livre. “Aimer l’art, ce n’est pas s’occuper des bibelots des riches, mais d’un patrimoine culturel commun qui appartient aussi à ceux qui n’ont apparemment rien. Un patrimoine grâce auquel nous pouvons découvrir qu’un passé différent a existé et que, par conséquent, un avenir différent est également possible. C’est de cette prise de conscience qu’est né le livre de Tomaso Montanari et Andrea Bigalli, une fenêtre sur vingt véritables ”grandes œuvres", connues et moins connues, de notre pays. Couvrant vingt-cinq siècles et vingt régions, elles vont de Masaccio aux peintures murales d’Orgosolo, de l’abbaye de Novalesa à Giotto, des bronzes de Riace à Carlo Levi’.
Tomaso Montanari est finaliste de la Bancarella. Sgarbi est jusqu'à présent le seul historien de l'art lauréat. |
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