Nouvelles lignes directrices pour les biens culturels des églises par les fondations bancaires


Vendredi à Bologne, le président d'ACRI, Francesco Profumo, a rencontré le président de la Conférence épiscopale italienne (CEI), le cardinal Matteo Zuppi, pour lui présenter les résultats d'un projet d'étude pluriannuel sur les biens culturels ecclésiastiques mené par des fondations bancaires. Voici ce qui en ressort.

De nouvelles lignes directrices pour les fondations d’origine bancaire en matière de conservation et de valorisation des biens culturels ecclésiastiques: C’est ce qui a été discuté vendredi à Bologne, dans la Sala Carracci du Palazzo Magnani, où le président de l’Acri (Association des fondations et des caisses d’épargne), Francesco Profumo, a présenté au président de la Conférence épiscopale italienne, le cardinal Matteo Zuppi, les résultats d’un projet d’étude pluriannuel sur les Biens culturels ecclésiastiques promu par la Commission Biens et activités culturels de l’Acri, qui a donné lieu à deux volumes publiés par il Mulino. En 2018, en effet, la Commission Biens et activités culturels d’Acri, alors dirigée par le professeur Marco Cammelli, a lancé le projet Fondations et biens culturels ecclésiastiques d’intérêt culturel avec 2 objectifs principaux : effectuer une reconnaissance organique du cadre institutionnel et réglementaire des biens culturels ecclésiastiques ; et valoriser certaines bonnes pratiques de conservation et de valorisation des biens culturels ecclésiastiques réalisées par les Fondations. Le travail a été réalisé avec la contribution de nombreux chercheurs et experts universitaires, et 11 Fondations membres de l’Acri ont participé au projet : Fondazione Cariparma, Fondazione Cariparo, Fondazione Cariplo, Fondazione Con il Sud, Fondazione Cassa di Risparmio di Cuneo, Fondazione Compagnia di San Paolo, Fondazione Cassa di Risparmio di Lucca, Fondazione Monte dei Paschi di Siena, Fondazione Cassa di Risparmio di Torino, Fondazione di Sardegna, Fondazione Sicilia.

Actives depuis toujours dans le domaine de la conservation et de la valorisation de l’immense patrimoine historique et artistique du pays, les Fondations d’origine bancaire s’engagent aujourd’hui dans la définition de lignes directrices communes afin de rendre les interventions plus efficaces et durables dans le temps. Au cours des dix dernières années, les fondations d’origine bancaire ont encouragé et soutenu environ 15 000 projets de conservation et de mise en valeur du patrimoine artistique, architectural et archéologique de l’Italie. Pour ce faire, elles ont déboursé un total de plus de 750 millions d’euros, en sélectionnant des projets visant non seulement à restaurer des bâtiments, mais aussi et surtout des interventions axées sur l’utilisation ultérieure des biens par les communautés. Une grande partie de ces interventions concernait des “biens ecclésiastiques d’intérêt culturel” ou “biens culturels ecclésiastiques”. Cette expression fait principalement référence à des lieux (églises, oratoires, chapelles, sanctuaires, cimetières, chemins), mais aussi à des archives d’églises, des images sacrées, des objets liturgiques. Ces dernières années, les Fondations ont réalisé des centaines d’expériences dans toute la péninsule, en construisant de bonnes pratiques pour la conservation et la valorisation des biens culturels ecclésiastiques, qui sont à la disposition de tous, et qui peuvent inspirer des politiques d’ intervention plus larges.

Le projet Acri a permis d’identifier trois axes principaux sur lesquels les Fondations s’engagent et sur lesquels elles espèrent impliquer tout l’écosystème des acteurs - publics et privés - qui gravitent autour du patrimoine culturel: 1) passer d’une logique de réponse à l’urgence à une logique de planification, en se concentrant sur la conservation planifiée et le renforcement des capacités des bénéficiaires ; 2) impliquer activement le troisième secteur dans la gestion et la valorisation du patrimoine culturel ecclésiastique ; 3) construire de larges alliances territoriales, capables d’impliquer les différents acteurs et de mettre en réseau les biens récupérés.

En ce qui concerne la première directive, les Fondations contribuent à diffuser la culture de la “conservation planifiée” parmi les acteurs impliqués dans les interventions, en tant que clé du renforcement des capacités des organisations bénéficiaires de subventions. Il s’agit d’interventions qui, contrairement aux interventions “sur appel” qui répondent à des situations d’urgence, ont un horizon temporel très long. En dépassant la logique d’une intervention unique, davantage de compétences sont diffusées et consolidées, dans une optique d’autonomisation, en aidant les organisations bénéficiaires à accéder à différentes sources de financement, afin de rendre leurs interventions viables à long terme. Cette démarche s’accompagne de la volonté des Fondations de considérer la valorisation et la jouissance du bien récupéré comme une partie intégrante du projet de restauration.

En ce qui concerne la deuxième directive, les bonnes pratiques mises en œuvre par les Fondations ces dernières années ont pour caractéristique commune de prévoir l’implication active des communautés et du troisième secteur dans la gestion et la mise en valeur des biens culturels ecclésiastiques. Cela contribue non seulement à rendre le bien récupéré utilisable et durable, mais aussi à consolider un processus d’appropriation progressive du bien par les communautés, en les rendant protagonistes de sa vitalité retrouvée(engagement communautaire).

Enfin, en ce qui concerne les grandes alliances territoriales, en vertu de leur fort ancrage territorial et du dialogue constant que les Fondations tissent avec tous les acteurs des territoires dans lesquels elles opèrent, les Fondations sont en mesure d’activer de grandes “alliances territoriales”, impliquant les différents acteurs - publics et privés - qui partagent l’objectif commun de valoriser les ECB, en tant que pierres angulaires du patrimoine historico-artistique local. De plus en plus, l’objectif sera d’activer des tables de planification partagées, de construire des alliances territoriales visant à préserver et à valoriser les ECB, en impliquant les propriétaires, les gestionnaires, l’AP territoriale, le troisième secteur et les entreprises.

“Les fondations d’origine bancaire sont convaincues que le patrimoine historico-artistique de l’Italie, en particulier les biens culturels ecclésiastiques, est un élément fondamental de la culture et de l’identité des territoires et du pays”, a déclaré Francesco Profumo, président de l’Acri. “Le projet Fondations et patrimoine ecclésiastique d’intérêt culturel, promu par la Commission Patrimoine et Activités culturelles de l’Acri, vise à mettre à la disposition des acteurs institutionnels et sociaux - centraux et locaux - des expériences et des matériaux utiles pour faciliter une plus grande coordination, élaborer des lignes d’action stratégiques partagées et favoriser la coopération entre les différents acteurs qui composent l’écosystème qui gravite autour du patrimoine culturel. Comme toujours, les Fondations sont prêtes à forger de nouvelles alliances avec tous ceux qui sont intéressés par la protection et la valorisation de ce patrimoine italien si important”.

Sur la photo : Matteo Zuppi et Francesco Profumo

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