Nous avons reçu et publié une lettre d’un groupe de guides touristiques de Campanie (historiens de l’art, archivistes, historiens et diplômés d’autres disciplines humanistes) qui travaillent dans leur région mais qui ont dû obtenir leur qualification en dehors de la Campanie, car aucun concours n’a été organisé dans la région depuis un certain temps. Les guides de Campanie souhaitent dénoncer le fait que le parc archéologique de Pompéi empêche les guides qui ont obtenu leur diplôme de guide touristique en dehors de la Campanie d’accéder à la zone réservée, alors que le règlement prévoit le contraire. Voici le texte.
Nous sommes un groupe de guides touristiques de Campanie. Nous représentons des historiens de l’art, des archéologues, des archivistes, des historiens et d’autres diplômés dans les disciplines humanistes qui, bien que travaillant dans cette région où nous sommes nés et avons grandi, ont dû se rendre à l’extérieur de la région pour trouver un examen de qualification pour la profession de guide touristique, car aucun concours n’est délivré dans notre région.
Nous vous écrivons pour vous signaler que le parc archéologique de Pompéi, après l’épidémie, nous a fermé ses portes à nous, guides touristiques qualifiés dans une région autre que la Campanie, dans un acte arbitraire et grave, nous empêchant d’exercer notre travail sur notre territoire.
Pour comprendre de quoi nous parlons, il faut revenir quelques années en arrière.
Avec la loi nationale 97/2013 (art. 3) transposant la législation européenne, le guide touristique ne peut plus exercer sa profession non seulement dans la région où il a passé l’examen de qualification, mais dans toute l’Italie. Le gouvernement central n’a cependant jamais procédé à une réforme de la qualification, créant ainsi une grande confusion : les concours sont délivrés par les régions, selon des modalités et à des moments différents, mais la qualification est valable sur l’ensemble du territoire.
Ainsi, depuis 2013, des milliers de diplômés italiens comme nous se déplacent d’une région à l’autre pour s’inscrire au premier examen utile, et commencer ainsi le plus tôt possible un travail qui pour beaucoup est un grand désir, pour d’autres une solution de repli, dans un pays qui offre de moins en moins de possibilités de stabilité professionnelle dans le domaine du patrimoine culturel.
Mais revenons à la région de Campanie. Le dernier concours pour les guides touristiques remonte à 2012. La procédure de qualification pour cet examen s’est achevée en 2015, il a donc fallu trois bonnes années pour compléter les procédures, alors que, selon les lois régionales, le concours devrait être organisé tous les trois ans. Mais huit années se sont déjà écoulées et aucun examen n’est en vue. Dès qu’ils en ont eu l’occasion, de nombreux habitants de la Campanie se sont qualifiés dans d’autres régions, non par choix mais par nécessité.
Pour en revenir au cas de Pompéi, dans le règlement de réouverture, le Parc archéologique précise que :
À l’entrée de la place Anfiteatro, il sera possible de demander un service de visite guidée, de 9 heures à 13 heures, par des guides de la région de Campanie et des guides nationaux", se conformant ainsi à la réglementation en vigueur.
Mais le 25 mai, dans une volte-face sensationnelle et non motivée, le parc a modifié la formulation, réservant la possibilité de faire partie du service de guide uniquement aux guides qualifiés en Campanie. Le résultat, même sur les panneaux officiels à l’intérieur du parc, est un effacement honteux au marqueur noir du mot “national”. Que s’est-il passé ? Pourquoi le parc prive-t-il tant de jeunes professionnels diplômés dans diverses régions d’Italie, mais presque toujours en Campanie, de la possibilité de travailler ?
L’indignation et la colère sont vraiment grandes, nous sommes des jeunes hommes et femmes de Campanie qui se retrouvent discriminés par l’institut culturel le plus important et le plus populaire de la région, à cause d’un choix qui n’a aucune justification et qui va à l’encontre du droit européen et national, empêchés d’exercer notre profession à un moment où nous sortons de plusieurs mois de manque total de travail en raison de l’urgence COVID.
Nous demandons et nous nous demandons si cela peut être acceptable pour une institution comme le Parc archéologique de Pompéi, nous vous demandons de faire entendre notre voix à la direction du Parc, parce que nous voulons simplement travailler, comme tout le monde, et nous ne comprenons pas ce qui a pu pousser la Surintendance à accomplir un tel acte, sans même offrir une justification publique.
Sur la photo : Pompéi. Ph. Crédit Ralph Hawkins
Les guides de Campanie : "Ils ne laissent entrer à Pompéi que les guides agréés par la région. Un acte arbitraire et grave |
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