Les carabiniers remettent une précieuse urne romaine au musée national de Concordia


À Portogruaro, les carabiniers remettent au Museo Nazionale Concordiese une précieuse urne romaine avec inscription dédicatoire : elle a été retrouvée dans une ferme. Trouvée dans les années 1960, elle n'a pas été déclarée à l'État comme l'exige la loi.

Ce matin, au Museo Nazionale Concordiese de Portogruaro (Venise), le commandant du département des carabiniers pour la protection des biens culturels de Venise a remis au directeur du musée une base de cassette d’urne funéraire portant une inscription dédicatoire. Ce précieux objet, en pierre calcaire, de forme parallélépipédique avec une base pseudo-carrée, était destiné à contenir les cendres du défunt dans la cavité supérieure, protégée à l’origine par un couvercle aujourd’hui disparu. L’urne, d’un type courant à l’époque romaine et également répandue dans la région de Concordia, présente une inscription dédicatoire gravée en lettres capitales latines sur la face avant, bien que partiellement usée et abîmée. Le texte peut actuellement être transcrit comme suit :

L(ucio) Attio Sex(ti) f(ilio) patri,



C(aio) Attio Sex(ti) f(ilio) patruo,

[Attio L(uci) f(ilio) fratri,

[Attius L(uci) f(ilius) Lucullus.

Des recherches complémentaires permettront d’approfondir la compréhension du texte. L’inscription partiellement lisible révèle une dédicace d’un membre de la famille Attii, [-] Attius Lucullus, à trois de ses parents masculins : son père Lucius, son oncle paternel Caius et son frère, dont le praenomen est difficile à lire. La famille Attii est documentée à Altinum par de nombreuses inscriptions, alors qu’à Iulia Concordia on ne connaît que le monument sépulcral d’un ancien esclave, Attia Corinthis. Les caractéristiques paléographiques de l’urne, ainsi que l’absence de cognomen, suggèrent une datation entre la fin du Ier siècle avant J.-C. et le milieu du Ier siècle après J.-C.

L’enquête, qui a débuté en octobre 2023 par l’unité TPC de Venise sous la direction du parquet de Pordenone, fait suite à une inspection de la Soprintendenza Archeologia, Belle Arti e Paesaggio pour la région métropolitaine de Venise et les provinces de Belluno, Padoue et Trévise. L’urne a été trouvée dans une zone difficile d’accès, à l’intérieur d’une ferme de la campagne de Concordia, faisant partie d’un héritage. L’urne a été saisie en raison de l’absence d’un titre de propriété valide du propriétaire de la maison, qui a activement collaboré à l’enquête. L’enquête a révélé que l’urne a été trouvée pour la première fois à la fin des années 1960 et au début des années 1970 dans un champ agricole près du chalet. Par la suite, elle a été acquise par d’autres parties et est restée abandonnée dans le jardin de la ferme jusqu’à ce qu’elle soit dûment signalée à la Surintendance de Padoue par les nouveaux propriétaires de la propriété.

À la fin de l’enquête, en janvier 2024, le parquet de Pordenone a ordonné la libération de l’urne en faveur de l’État, et l’urne a été confiée au Museo Nazionale Concordiese de Portogruaro. Les activités d’enquête ont comporté des examens techniques et historico-artistiques effectués par des agents archéologiques de la Surintendance de Padoue et de la Direction régionale des musées de Vénétie, ainsi que par des professeurs de l’Université Ca’ Foscari de Venise.

La législation actuelle part du principe que les biens archéologiques du territoire italien appartiennent à l’État. Le particulier qui entend revendiquer la propriété de ces biens doit prouver qu’ils lui ont été attribués par l’État à titre d’indemnité de découverte fortuite, en compensation de l’occupation d’un bien immobilier, ou qu’ils étaient en sa possession avant l’entrée en vigueur de la loi n° 364 du 20 juin 1909. En outre, les aliénations et les actes juridiques contraires aux règles de protection sont nuls et non avenus.

La récupération des objets archéologiques est l’une des principales activités de l’Unité de protection du patrimoine culturel de Venise, menée grâce à des inspections dans des établissements commerciaux, à des rapports d’universitaires et de passionnés, et à la coopération avec le ministère de la Culture. La restitution de ces biens au patrimoine public permet la jouissance collective d’objets qui racontent l’histoire de territoires et de communautés.

Les carabiniers remettent une précieuse urne romaine au musée national de Concordia
Les carabiniers remettent une précieuse urne romaine au musée national de Concordia


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