Le prochain ministre de la culture devra s'occuper de l'édition": lettre ouverte de l'ADEI


Une invitation au prochain ministre de la culture à s'occuper de l'édition et de l'industrie du livre: la lettre ouverte de Marco Zapparoli, président de l'ADEI - Association des éditeurs indépendants.

Une invitation au prochain ministre de la Culture pour lui demander de s’occuper de l’édition et de l’industrie du livre: Marco Zapparoli, président de l’ADEI - Association des éditeurs indépendants, écrit une lettre ouverte. Zapparoli s’adresse au futur ministre ou ministre de la Culture, au Premier ministre et aux ministres du futur gouvernement du pays, en soulignant l’importance de ne pas gaspiller le grand travail accompli pour le projet de loi sur le livre, une mesure nécessaire à la vitalité et à la survie d’un secteur, l’industrie de l’édition, d’une importance culturelle, sociale et économique primordiale. Voici le texte de la lettre.

Livres

"Cher futur ministre de la Culture



Monsieur le Premier Ministre et Messieurs les Ministres du futur gouvernement du pays,

Je m’adresse à vous au nom de la partie de l’industrie italienne du livre qui a contribué de manière décisive à la croissance du secteur au cours des dernières années, en termes d’innovation, de recherche et de créativité.

L’édition de projet et d’innovation, pour utiliser une expression plus répandue, l’édition indépendante, qui ne fait pas partie de grands groupes, représente aujourd’hui la moitié du marché du livre: elle est représentée par l’ADEI, l’Association des éditeurs indépendants.

L’industrie du livre est l’industrie qui génère le plus de chiffre d’affaires, et donc le plus de travail - direct et induit - de tout le secteur culturel.

Cinq fois la valeur de l’industrie musicale, sept fois celle de l’industrie cinématographique, pour ne citer que deux exemples.

Les livres sont les piliers de la connaissance, de la croissance culturelle, du divertissement, de l’éducation d’un pays. Mais n’oublions pas qu’ils sont le socle sur lequel reposent de nombreuses productions cinématographiques, télévisuelles, théâtrales et créatives en général. Ils sont également un support cognitif décisif pour le monde du design, de la recherche, des musées en tout genre.

Les livres sont lus, étudiés, mais la valeur - culturelle et économique - de leur contenu va bien au-delà.

Un secteur de l’édition sain, qui préserve la capacité de miser sur de nouveaux contenus, est décisif pour l’avenir d’un pays évolué, compétitif et doté de ressources indigènes.

Conscients de la pertinence de tout cela, nous, éditeurs indépendants de l’ADEI, avons participé avec beaucoup de conviction à une importante table de travail, qui a débouché sur un projet de loi organique de la plus haute importance.

Pour la première fois, un cadre de mesures a été défini qui, sans affecter excessivement les dépenses publiques, soutient tous les professionnels du livre de manière concrète, efficace et équitable.

Des aides sont prévues non seulement pour la production, mais aussi pour la diffusion, pour la distribution à grande échelle des livres dans des milliers de librairies de toutes tailles et de tous lieux, dans des milliers de bibliothèques de lecture publique, de recherche et surtout d’enseignement. Des ressources précieuses sont affectées à l’apprentissage tout au long de la vie, à l’équipement numérique et à la diffusion démocratique des données de base et des statistiques.

Nous vivons une période de crise dramatique des ressources primaires, les coûts de l’énergie et du papier pèsent lourdement sur les comptes des entreprises, à commencer par les plus petites, qui sont en grande difficulté: mais tous les éditeurs, et pas seulement les “indépendants”, sont conscients que sans une intervention organique et urgente de l’État, il n’est pas possible de garantir la solidité du secteur.

Madame la Ministre, Monsieur le Ministre, prenez soin du travail que vous avez réalisé ici ; il est très précieux, car - loin d’être l’expression d’un “camp” politique - il est né de l’accord de toutes les Associations du monde du livre, représentant la pluralité des visions: éditeurs, libraires, bibliothécaires, distributeurs, agents et auteurs, traducteurs, illustrateurs.

Il peut être amélioré, il sera le résultat d’un nouveau travail partagé par tous, il sera enrichi de votre point de vue, de votre précieuse contribution.

Mais sa base est solide, bien partagée: ne pas disperser le précieux travail accompli et aboutir rapidement à une Loi est décisif et, nous le répétons, très urgent pour ceux qui se soucient de l’avenir de la culture dans ce pays.

L’ADEI est à votre entière disposition pour mener à bien, ensemble, ce magnifique projet.

Certains que vous en saisirez la valeur et l’urgence, nous vous souhaitons le meilleur travail possible".

Le prochain ministre de la culture devra s'occuper de l'édition
Le prochain ministre de la culture devra s'occuper de l'édition": lettre ouverte de l'ADEI


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