Le Seppellimento di santa Lu cia du Caravage, l’œuvre conservée à Syracuse et exposée au Mart de Rovereto depuis le début du mois d’octobre, repart de plus belle avec quelques coups de griffe. Aujourd’hui, comme prévu, l’œuvre (propriété du Fec, le Fonds pour les édifices religieux du ministère de l’Intérieur) revient à Syracuse, et Sgarbi veut cependant enlever quelques cailloux de sa chaussure.
“Les derniers crétins apparaissent sur l’échelle”, a déclaré Vittorio Sgarbi, président du Mart et commissaire de l’exposition. “Au lieu de remercier ceux qui ont réparé le tableau du Caravage et l’ont restitué avec une grande ponctualité à l’église de Borgata, ils continuent à insulter, impuissants et imbéciles, en essayant de passer aux informations qui les ignorent. Je n’ai ressenti que de la pitié et j’ai voulu leur donner, à eux, faussaires et menteurs, une dernière gifle. Dans la nuit, sous la pluie, j’ai accompagné le tableau de l’Enterrement de Sainte Lucie dans le rituel macabre de son transport. Je l’ai mis sur un camion et je l’ai regardé partir. J’espère ne plus jamais entendre la voix stridente de ceux qui n’ont rien fait pour le Caravage. Le saint de Rovereto allait bien. Maintenant, il est en danger”.
Sgarbi a toutefois anticipé un éventuel retour de l’œuvre dans le Trentin, avec des déclarations ouvertement provocatrices : “Ce n’est pas un adieu, c’est un au revoir : le tableau part à juste titre pour aller au festival, puis n’ayant plus de bonnes raisons de rester à Syracuse entouré de regards menaçants, il espérera retourner dans des lieux plus agréables, et je crois donc qu’en janvier nous l’aurons de nouveau ici, à Rovereto”. Un retour, donc. En attendant, nous l’envoyons fêter les saints, Sainte Lucie, et puis aussi Noël, toutes les fêtes interdites : c’est donc une image qui part pour des destinations interdites. Au lieu de cela, il a trouvé ici son paradis. À Syracuse, elle a vécu de longues années d’attente et a finalement trouvé sa résurrection dans le Trentin. C’est ici que Sainte Lucie a ressuscité".
Sur la photo, Sgarbi devant l’œuvre du Caravage au Mart
Le Caravage de MART retourne à Syracuse. Sgarbi : "Il est maintenant en danger. Mais il reviendra dans le Trentin". |
Avertissement : la traduction en français de l'article original italien a été réalisée à l'aide d'outils automatiques. Nous nous engageons à réviser tous les articles, mais nous ne garantissons pas l'absence totale d'inexactitudes dans la traduction dues au programme. Vous pouvez trouver l'original en cliquant sur le bouton ITA. Si vous trouvez une erreur,veuillez nous contacter.