La Ligue présente son projet de loi visant à limiter les pouvoirs des surintendances


La Ligue, après un premier assaut infructueux avec le décret sur la culture, revient à la charge et présente un projet de loi qui vise à limiter le pouvoir des surintendances en matière d'autorisations. Voici comment.

Après une première tentative infructueuse dans le cadre du décret sur la culture, la Ligue récidive : un projet de loi visant à limiter le pouvoir des surintendances en matière d’autorisations paysagères a été présenté. La première tentative, en janvier, s’était soldée par un échec : la Lega avait proposé un amendement au décret sur la culture du ministre Alessandro Giuli, qui avait été déclaré irrecevable, puis retiré. L’idée de la Ligue était de rendre les avis des surintendances non contraignants , sauf dans certains cas spécifiques (excluant donc le patrimoine culturel et monumental). Une idée qui revient aujourd’hui dans le projet de loi 1372, présenté au Sénat à l’initiative des sénateurs Marti, Bergesio, Bizzotto, Borghi, Cantù, Dreosto, Murelli, Potenti et Pucciarelli. Selon les auteurs de la proposition, il s’agit de “revoir le rôle des surintendances dans le cadre des procédures d’autorisation des paysages, avec un double objectif : d’une part, garantir la protection du patrimoine culturel et paysager de manière plus efficace et ciblée ; d’autre part, simplifier les procédures administratives pour éviter que l’administration publique ne devienne un obstacle au développement économique et territorial du pays”.

Selon les Leghistes, en effet, le nombre de dossiers sur lesquels les surintendances sont appelées à se prononcer est trop élevé, et ces dossiers ne concernent pas toujours, écrivent les sénateurs auteurs de la proposition dans le rapport du projet de loi, “de grands monuments ou des œuvres d’une valeur historico-artistique particulière”. Par conséquent, au lieu de renforcer les bureaux de surintendance avec du nouveau personnel, la voie suivie par la Ligue est celle de l’allègement de la paperasserie en introduisant des changements réglementaires : plus d’autonomie décisionnelle pour les municipalités (pour les “interventions d’impact mineur”), “certains délais pour l’expression de l’avis des bureaux de surintendance” et, en général, la lutte contre la “paperasserie bureaucratique”. La loi agira sur le Code du patrimoine culturel.

Le projet de loi comporte trois articles : le premier énonce la raison d’être de la réforme, le deuxième établit les dispositions relatives aux procédures d’autorisation des paysages et le troisième délègue au gouvernement le soin de réorganiser les procédures d’autorisation des paysages. Comment le législateur entend-il procéder ? Le projet de loi modifie le code du patrimoine culturel (décret législatif. 42 du 22 janvier 2004) avec quatre modifications : le directeur dispose d’un délai maximum de 45 jours pour exprimer son avis, après quoi le silence est réputé acquis et l’administration compétente procède à la demande d’autorisation ; l’avis du directeur devient non contraignant et obligatoire dans les cas prévus par l’alinéa 1 de l’article 152 du code (ouverture de routes et de carrières, pose de canalisations pour des installations industrielles et civiles, travaux d’empilement dans des centres historiques ou dans des sites pittoresques accessibles au public, ou à proximité de bâtiments d’une beauté naturelle exceptionnelle ou d’un site historique). Les deux autres amendements étendent le principe du silence-consentement aux demandes d’autorisation des propriétaires, possesseurs ou possesseurs d’immeubles affectés par des interventions qui requièrent la vérification, par l’autorité administrative, de la compatibilité avec le paysage.



Enfin, le projet de loi de la Ligue accorde une délégation au gouvernement pour adopter, dans un délai de six mois à compter de la date possible d’entrée en vigueur de la loi si elle est approuvée, un ou plusieurs décrets législatifs visant à réviser organiquement les procédures d’autorisation en matière de paysage. “Avec ces mesures, concluent les sénateurs leghistes dans leur rapport sur le projet de loi, l’objectif est d’assurer une plus grande sécurité juridique, des délais plus rapides pour les décisions administratives et une répartition plus rationnelle des compétences entre l’État et les autonomies locales. Tout cela sans compromettre la qualité de la protection des paysages, qui bénéficiera au contraire d’une intervention plus sélective et plus efficace des surintendances”.

Image : Le ministère de la Culture. Photo : Finestre Sull’Arte

La Ligue présente son projet de loi visant à limiter les pouvoirs des surintendances
La Ligue présente son projet de loi visant à limiter les pouvoirs des surintendances


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