C’est aujourd’hui, mardi 29 août, qu’entre en vigueur la modification de l’article 108 du Code du patrimoine culturel, grâce à laquelle la reproduction gratuite des biens conservés dans les archives et les bibliothèques est désormais autorisée. En effet, jusqu’à présent, la reproduction de documents et de livres était soumise à l’acceptation d’une demande d’autorisation et au paiement d’une redevance. À partir d’aujourd’hui, les usagers des archives et des bibliothèques pourront donc prendre gratuitement des photos avec leur propre matériel : le feu vert est donc donné aux appareils photo, aux smartphones ou à tout autre matériel n’impliquant pas de contact direct avec les documents, comme les scanners et les photocopieurs. En revanche, l’utilisation de flashs et d’outils de support tels que les trépieds est interdite.
Cette modification du code des biens culturels représente la victoire d’une bataille de longue haleine qui a vu le mouvement Free Photographs for Cultural Heritage, coordonné par l’archéologue Mirco Modolo, en première ligne. C’est à lui que revient le mérite de cette importante innovation, qui permettra à tous les utilisateurs des archives et des bibliothèques de prendre des photos sans demander d’autorisation et sans payer quoi que ce soit. En outre, les photographies pourront également être diffusées librement, sans but lucratif. En revanche, les reproductions professionnelles par des photographes ou des entreprises spécialisées resteront soumises à des autorisations et à des redevances. “La libéralisation”, déclare le mouvement, “représente un progrès civil remarquable, rendu possible également grâce à la discussion avec la Mibact, qui a favorisé l’approbation d’une mesure visant à soutenir ceux qui, par l’étude, contribuent chaque jour à valoriser les sources documentaires, mais qui, en même temps, aura pour effet de renforcer la relation fiduciaire qui devrait toujours lier les utilisateurs à l’administration des archives et des bibliothèques”.
Voici concrètement la nouvelle règle telle que précisée dans l’amendement à l’article 10, paragraphes 3 et 3 bis, du Code du patrimoine culturel : 3 . Aucune redevance n’est due pour les reproductions demandées ou effectuées par des particuliers pour leur usage personnel ou pour l’étude, ou par des entités publiques et privées pour la mise en valeur, à condition qu’elles soient réalisées sans but lucratif. Dans tous les cas, les demandeurs sont tenus de rembourser les frais encourus par l’administration chargée de l’octroi des subventions.
3-bis. Les activités suivantes, exercées sans but lucratif, à des fins d’étude, de recherche, de libre expression de la pensée ou de la création, de promotion de la connaissance du patrimoine culturel, sont en tout état de cause gratuites
1) la reproduction de biens culturels autres que les archives soumises à des restrictions de consultation en vertu du chapitre III du présent titre, effectuée dans le respect des dispositions protégeant le droit d’auteur et d’une manière qui n’implique aucun contact physique avec le bien, ni l’ exposition de celui-ci à des sources lumineuses, ni, dans les institutions culturelles, l’utilisation de supports ou de trépieds ;
2) la diffusion, par quelque moyen que ce soit, d’images de biens culturels légitimement acquises, de telle sorte qu’elles ne puissent être reproduites ultérieurement à des fins lucratives.
Image : Palazzo della Sapienza à Rome, siège des Archives d’État locales. Crédit: Palazzo della Sapienza à Rome, siège des Archives de l’État local.
Des photos gratuites peuvent désormais être prises dans les archives et les bibliothèques |
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