UneCène de Léonard de Vinci revisitée dans une tonalité animalière : c’est un dessin satirique chinois qui se moque du G7 et qui est devenu viral au cours des dernières heures. Les animaux représentent les différents pays : au centre, l’aigle des États-Unis dans le rôle de Jésus, avec, à droite, le lion anglais, le castor canadien, le coq français et, de l’autre côté, le loup italien, le chien japonais Akita et le faucon allemand. Le kangourou australien et l’éléphant indien ferment la marche : l’Australie et l’Inde ne font pas partie du G7 mais étaient les pays invités au sommet qui s’est tenu en Cornouailles ces derniers jours.
Les animaux ont tous l’intention de partager le gâteau de la Chine, posé sur la table. Il s’agit de l’œuvre d’un artiste numérique chinois, Bantonglaoatang, postée sur le réseau social Weibo. Il y a plusieurs références à la situation géopolitique : Le Japon versant un liquide vert dans des verres (référence aux rejets de substances radioactives de Fukushima dans les eaux marines), l’Italie dont le geste de refus semble être une référence à son implication dans le projet chinois de la Route de la Soie (et donc le pays le plus éloigné du G7), l’Italie dont le geste de refus semble être une référence à son implication dans le projet chinois de la Route de la Soie. l’Inde avec un goutte-à-goutte en référence à la pandémie de Covid, le Royaume-Uni et le Canada se tournant avec déférence vers l’aigle américain (signe de leur soumission aux États-Unis), le papier hygiénique avec lequel sont imprimés les dollars américains. Pour le tabloïd Global Times, le journal en langue anglaise du Parti communiste chinois, qui a relancé la caricature, l’illustration révèle “les mauvaises intentions de l’Occident qui cherche à assiéger la Chine”.
Le même journal donne une clé de lecture de la figure du loup italien : “L’Italie, premier pays européen et du G7 à avoir rejoint la Chine dans l’initiative de la Route de la soie, est réticente à collaborer avec les Etats-Unis dans l’étouffement de la Chine”. Enfin, les références au racisme américain ne manquent pas : les houppes de coton ensanglantées (sous le bras droit du lion britannique) et les entraves près des pieds, symbolisant la souillure de l’esclavage, avec lequel les États-Unis ont bâti une partie de leur prospérité.
Chine, le dessin animé qui revisite la Cène de Léonard de Vinci pour faire la satire du G7 |
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