Le projet Appia Regina Viarum, fortement souhaité par le ministre MiBACT Dario Franceschini, a été présenté : une initiative inspirée par la promenade de Paolo Rumiz le long de l’ancien tracé de la route consulaire romaine.
Le projet est financé à hauteur de 20 millions d’euros et fait partie du Plan Culture et Tourisme lancé en 2016 ; il entre maintenant dans une nouvelle phase avec l’attribution de l’appel d’offres pour le projet exécutif publié le 5 août.
Il s’agit de la première marche laïque nationale à matrice culturelle, d’une longueur d’environ 600 kilomètres et comprenant 29 étapes. Le sceau de la promenade a déjà été conçu et réalisé par le calligraphe Pietro Porro: un monogramme alphabétique avec un double A marquant la route numéro un du monde antique avec deux lignes prospectivement convergentes. Transposé sur un timbre, ce dernier sera apposé sur du pain, un aliment appartenant à la culture italienne et en particulier aux régions traversées par la Voie Appienne.
“Notre voyage a changé la réalité”, a déclaré Paolo Rumiz, “donnant lieu à des articles, des films, des livres et libérant une puissante énergie citoyenne, qui sera un grand élément fédérateur de cette opération de démocratie directe qui permettra d’animer un voyage extraordinaire, fait d’histoire, de civilisation, de culture et d’archéologie”.
À l’occasion de la présentation, qui a eu lieu au Collegio Romano, un film a été réalisé par le metteur en scène Alessandro Scillitani: au fur et à mesure que les images défilent, l’histoire est racontée : “Le retour de la grande diagonale de la Méditerranée, un million de pas de Rome à Brindisi qui, après des décennies d’oubli, sont de nouveau viables, rendant enfin à la res publica un bien oublié. Un monument, un mythe, une ligne qui n’a pas de fin mais qui ne mène à rien de moins que la route de la soie. Un projet d’importance européenne qui touche quatre régions et implique les Italiens de Rome à Brindisi, dans la partie la moins connue et peut-être la plus authentique du pays. Le rêve d’un aveugle, Appius Claudius, qui, après vingt-trois siècles, redevient réalité, ”route, chemin".
"Le Regina Viarum, poursuit le ministre Franceschini, unit des territoires riches d’un extraordinaire patrimoine culturel, archéologique et paysager et possède les caractéristiques pour devenir l’un des plus grands chemins européens. Il est de notre devoir d’investir dans ce projet qui a le mérite de miser sur la culture pour promouvoir et soutenir le développement économique et social du sud de l’Italie".
Pour plus d’informations, veuillez consulter le site www.camminodellappia.it
Photo : un tronçon de l’Appia Antica
Appia Regina Viarum. Présentation du projet MiBACT pour la restauration de l'Appia Antica |
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