Les restes de Khaled al-Asaad, le courageux archéologue syrien qui fut le directeur du site archéologique de Palmyre pendant de nombreuses années (de 1963 à 2005), auraient été retrouvés en Syrie, barbarement torturé et assassiné à l’âge de 80 ans par Isis le 18 août 2015 pour n’avoir pas voulu révéler aux terroristes l’endroit où les archéologues du site avaient caché d’importantes œuvres de Palmyre pour éviter qu’elles ne tombent entre les mains des miliciens d’Isis, qui les vendraient illégalement pour financer leurs actions terroristes (“Il n’y a rien ici, sauf dans votre imagination : l’or de Palmyre réside dans son éternité”, aurait-il répondu aux terroristes, selon ce que son fils Waleed a rapporté dans une interview à Avvenire). Un geste de grande valeur et d’amour de l’art que le savant, reconnu par la communauté internationale comme l’un des plus grands érudits de Palmyre, a payé de sa vie.
La nouvelle de la découverte de la dépouille d’al-Asaad a été annoncée par l’agence d’information gouvernementale syrienne Sana. Selon l’agence, les restes ont été trouvés avec ceux de deux autres personnes dans la région de Kahlul, à l’est de Palmyre. Ils ont été transférés à Damas pour des tests ADN qui devront apporter la preuve qu’il s’agit bien de Khaled al-Asaad.
De nombreux honneurs ont été accordés à Khaled al-Asaad depuis son assassinat : La Syrie lui a décerné à titre posthume l’Ordre du mérite civil, il a été inclus dans le Jardin des Justes de Milan en tant que “Juste des Nations”, il a été décrété “Martyr de la science” par l’Accademia dei Filomati, la zone des Arsenaux de la République de Pise a été baptisée de son nom, et le Prix international de la découverte archéologique a été baptisé de son nom, un prix décerné chaque année par l’Échange méditerranéen de tourisme archéologique à la découverte archéologique la plus importante de l’année, puis le musée de la ville d’Aquino, l’espace culturel du Mudec à Milan, la salle des sarcophages phéniciens du musée archéologique de Palerme et une édition des “Lieux du cœur” de la FAI ont été baptisés de son nom.
Notre magazine a consacré le numéro 6 de son magazine imprimé (juin-juillet-août 2020) à la mémoire de Khaled al-Asaad, qui comprend un débat avec les positions de divers experts sur l’art dans les scénarios de guerre. Toujours dans notre magazine, en octobre 2015, nous avons traduit en italien des extraits de l’un de ses articles sur Palmyre.
Image : Khaled al-Asaad.
Annonce de la découverte des restes de Khaled al-Asaad, l'archéologue tué par Isis |
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